Carlos Amorales
Carlos Amorales vit et travaille à Mexico. Dans sa démarche artistique, il s’intéresse principalement au langage et à l’(im)possibilité de communiquer au moyen de systèmes cryptés ou non codifiés tels les sons, les gestes et les symboles. Amorales mène ses expérimentations à la frontière entre l’image et le signe avec une multitude de médias : animation, vidéo, film, dessin, installation, performance et son. Sa pratique se fonde sur différentes formes de transposition : des instruments se transforment en personnages, des lettres deviennent des formes et des récits prennent la forme d’actions non-verbales.
Parmi les nombreuses expositions individuelles consacrées à Amorales, soulignons celles au Museo Universitario Arte Contemporáneo (Mexico, 2018), à la Power Plant (Toronto, 2015), à la galerie kurimanzutto (Mexico, 2015), au Museo Tamayo (Mexico, 2013), à la Kunsthalle Fridericianum (Kassel, 2010), au Philadelphia Museum of Art (2008) et au Contemporary Arts Center (Cincinnati, 2008). Certaines de ses expositions collectives les plus remarquables sont Under the Same Sun Art —From Latin America Today, Solomon R. Guggenheim Museum (New York, 2014); New Perspectives in Latin American Art, MoMA (New York, 2007); Mexico City: An Exhibition about the Exchange Rates of Bodies and Values, MoMA PS1 (New York, 2002). Il a également participé à de nombreuses biennales, dont Manifesta 9 (Belgique, 2012), la Biennale de la Havane (Cuba, 2015 et 2009), Performa (New York, 2007), la Biennale de Berlin (2001 et 2014), Manif d’art (Québec, 2017) et la Biennale de Venise (2003 et 2017). Carlos Amorales est notamment représenté par la galerie kurimanzutto (Mexico et New York).