Diane Landry
Mécanique céleste
2023.03.25 - 06.23
- En circulation
Cette exposition est disponible pour la circulation.
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Geneviève Marcil
Coordonnatrice
514.390.0382
info@centrevox.ca
GENEVIÈVE MARCIL
Diane Landry lance un défi de taille aux enfants : s’interroger sur leur rapport au temps. L’exposition Mécanique céleste les invite ainsi à réfléchir à leur place dans les échelles du temps cosmique, géologique et humain et à tenter de dépasser la perspective anthropocentrique dans une visée écologique.
Adepte du recyclage et de l’assemblage, Diane Landry poursuit ici ses réflexions sur la durée de vie utile d’objets hétéroclites. Des disques photographiques aux motifs quasi abstraits, activés par des engrenages, évoquent de curieuses planètes ou encore des horloges détraquées. Leur surface est surmontée de tubes transparents dans lesquels s’écoulent diverses petites pièces, un peu comme des sabliers. Les sculptures murales, qui sont fabriquées à partir de toutes sortes d’objets récupérés par l’artiste, tels que des clés, des jantes de vélo ou des sacs en plastique, soulignent la possibilité de leur donner une nouvelle vie.
Le mouvement de ces composantes – auxquelles s’ajoute un envoûtant mandala motorisé composé d’un panier à linge et de bouteilles d’eau recyclées – est calqué sur les cycles naturels plutôt que sur le temps linéaire imposé par la culture occidentale. Par leur vitesse et leur sens de rotation, ces œuvres inculquent aux enfants les différentes temporalités propres aux plantes, aux animaux, aux minéraux et aux astres. En contraste, Les calorifères, créatures lumineuses contenues dans des sacs de céréales du commerce, semblent figés dans leurs cocons de fortune en attendant de pouvoir libérer leur énergie.
L’exposition combine une nouvelle production pour le public jeunesse et des œuvres antérieures de Diane Landry dans une approche axée sur le passage du temps au sein même de la pratique de l’artiste. Les activités de médiation prolongent cette démarche réflexive avec un atelier d’archéologie des médias qui permet d’étudier les effets de l’accélération du temps entraînée par l’évolution des technologies de l’image.
Ce projet bénéficie du soutien financier du Conseil des arts et des lettres du Québec.